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Le boudoir de Marie Antoinette taille réelle

Dernière mise à jour : 10 sept. 2019

En juin, nous sommes allées visiter le Petit Trianon.

Mon problème est que l'on ne peut admirer le boudoir que par l'ouverture d'une porte ce qui limite les angles de vue. Aussi, je vais être tributaire des documents trouvés sur l'internet.

Mentionnons tout de suite un lien essentiel :

http://marie-antoinette.forumactif.org/t419-boudoir-ou-cabinet-des-glaces-mouvantes-au-petit-trianon.


Ces quatre photos vont être la base de mon travail sur le boudoir.







La salle du mécanisme des glaces mouvantes se visite mais le mécanisme par lui-même n'est pas visible.

Des panneaux de boiseries et de glaces sont mobiles et permettent d'obstruer à volonté les deux porte-fenêtres du boudoir de la Reine sans que personne n'entre dans la pièce. A l'origine , le déplacement des panneaux se faisait par un jeu de poulies actionnables d'en bas (1976 - Mercklein) et en 1985, le mécanisme a été remplacé et électrifié, mais jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé de renseignements plus précis.



Selon Wikipédia:

Cette petite pièce de l'angle nord-est du château n'est à l'origine destinée qu'à permettre le passage entre le rez-de-chaussée et les appartements privés du Roi situés en entresol ou en attique.

En 1776, Marie-Antoinette fait transformer l'endroit en boudoir. L'escalier est supprimé et l'on installe un mécanisme ingénieux permettant d'obturer par de grands miroirs s'élevant du sol les deux fenêtres de cette pièce, qui est directement accessible depuis le perron est donnant sur le jardin fleuriste de Louis XV, futur jardin anglo-chinois. La mécanique est installée à l'étage inférieur sous la direction de l'ingénieur des Menus-Plaisirs, Jean-Tobie Mercklein. On appelle dès lors ce boudoir le « Cabinet des glaces mouvantes », dans lequel la Reine vient rechercher intimité et discrétion, mais dont elle peut aussi sortir facilement par le perron pour accéder aux jardins, en toute indépendance.

En 1787, Marie-Antoinette demande à son architecte Mique de redessiner la décoration de cette pièce, bien que jusque-là « élégamment décorée ». Les frères Jules-Hugues et Jean-Siméon Rousseau réalisent des lambris richement ouvragés dans un style arabesque : les sculptures se détachent en blanc sur un fond peint de bleu, à la manière des camées de Wedgwood, marque du nouveau goût de la France pour l'anglomanie. On y retrouve la part importante laissée aux fleurs, dans l'inspiration des jardins alentour. Les panneaux étroits sont agrémentés de bouquets de roses fleuries. Les plus larges montrent l'écu fleurdelisé soutenu par des rubans, avec des cassolettes à fumées légères, des colombes, couronnes et carquois d'Amours. Le chiffre de la Reine apparaît encadré de deux torches amoureuses ornées de roses

Cette rénovation marque la première étape du renouvellement prévu de l'ensemble des décors des appartements de la Reine, qui est interrompu par la Révolution.

Le mobilier commandé par Marie-Antoinette à Georges Jacob en 1786 se compose d'un lit de repos, de trois fauteuils et deux chaises, le tout couvert d'un poult-de-soie bleu garni d'une broderie de dentelle et de soie. Ce mobilier est dispersé à la Révolution, mais lors de la restauration du château dans les années 2000, on installe des meubles d'origine et de facture comparables, provenant du pavillon du comte de Provence situé près de la pièce d'eau des Suisses. Créés en 1785 par Jacob sur des dessins de l'ornemaniste Dugourc et confectionnés dans les ateliers Reboul et Fontebrune, à Lyon, ils sont recouverts d'un lampas bleu à grand dessin arabesque blanc, représentant des Cyclopes.

Sur la cheminée de marbre blanc à colonnes engagées dans des gaines, installée en 1787, est disposée une reproduction d'une pendule créée pour Marie-Antoinette en 1780 par le sculpteur François Vion et l'horloger Jean-Antoine Lépine, en bronze ciselé doré sur un socle de marbre blanc. Nommée « la Douleur » ou « la Pleureuse d'oiseau », elle représente une jeune femme pleurant la mort de son oiseau posé sur un autel tandis qu'un Amour lui en offre un autre. De part et d'autre sont posés deux bustes en biscuit de Sèvres du xixe siècle, d'après des modèles de Boizot, représentant la reine de Russie Catherine 1re et son fils Paul 1er.

Le boudoir est vidé à la Révolution de son mobilier et de son système de « glaces mouvantes ».


Lors de mes recherches, j'ai découvert un projet au 1/10 de Dimitri JY Lointhier

https://versaillestrianonproject.tumblr.com/ qui pourra peut-être m'aider.

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